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Pneumopathies d’hypersensibilité : à propos de 23 cas - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.288 
A. Ouardi 1, , K. Megherbi 1, A. Benzait 1, K. Embarek 2, A. Benchettah 1, A. Bouchareb 2, M.A. Bennani 1
1 Faculté de médecine, Oran, Algérie 
2 CHU, Oran, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les PHS, granulomatoses de mécanisme immunoallergique, ont pour cause l’inhalation chronique et répétée d’antigènes organiques ou chimiques. L’identification de l’antigène est parfois aisée, mais peut être difficile surtout en milieu professionnel. La TDM HR est d’un grand apport diagnostique, les critères de diagnostic portent sur la clinique, l’exposition, les sérologies, la radiologie et la fonction respiratoire.

Méthodes

Notre étude a porté sur l’analyse rétrospective de dossiers de 23 patients sur une période de deux ans.

Résultats

Il s’agit de 23 patients, 20 femmes et 3 hommes, la moyenne d’âge 55 ans et les âges extrêmes 34 et 73 ans. L’exposition aviaire (pigeons, canaris) dans 11 cas, élevage de poulets pour 3 malades, exposition professionnelle (produits chimiques, couture, coiffure) dans 5 cas, deux patients étaient fermiers (foins, moutons) et deux patients sans notion évidente d’exposition. La TDM a montré un syndrome interstitiel chez tous les malades, un verre dépoli dans 19 cas, 3 condensations, des rayons de miel dans 2 cas et des kystes à parois fines dans 6 cas (plusieurs aspects pouvaient s’observer chez le même patient). Des râles crépitants étaient présents chez 17 malades et 22 patients étaient dyspnéiques : grade 1 mMrc (9 malades), grade 2 (1 malade), grade 3 (9 malades) et grade 4 (3 malades). Le TM6 fait pour 18 malades montrait un périmètre de marche de moins de 50 % dans 8 cas avec diminution de la SPO2. Un syndrome restrictif était retrouvé chez 22 patients avec une CV entre 70 et 50 % pour 14 patients, moins de 50 % dans 8 cas et non mesurée pour un patient. Le LBA était lymphocytaire pour 18 patients. La positivité des précipitines aviaires observée dans 9 cas, négative chez 4 patients exposés aux oiseaux et non faite pour les 4 autres. La corticothérapie avec éviction antigénique indiquée pour les 23 patients a conclu à une nette amélioration clinique, radiologique et spirométrique dans 15 cas, stabilisation pour 3 malades, deux cas d’aggravation dont 1 PNO, un décès et 2 perdus de vue.

Conclusion

Nous soulignons la nécessité de faire ressortir les notions d’exposition devant l’existence de symptomatologie respiratoire ou d’anomalies fonctionnelles respiratoires évocatrices afin de porter un diagnostic précoce et empêcher la survenue de formes chroniques dont le retentissement peut être sévère.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 133-134 - janvier 2020 Retour au numéro
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